Okhwari

Matador.

Lundi 4 août 2014 à 12:02

 11:57 - La morphine se répand doucement dans ses veines. Impuissance. Et cette peur dans ses yeux. L'infirmière dis que ça va aller très vite. Elle dis aussi, qu'à l'hôpital ça serais bien pire. Moi je doute, y a t-il un endroit meilleur qu'un autre quand on est sur le point de mourir. J'ai mal coeur. 

Lundi 4 août 2014 à 9:37

 C'est dur de voir mon père dans cet état. C'est dure de le voir souffrir. On a décider de prendre l'hospitalisation a domicile, pour lui, parceque c'est mieux, qu'il parte, chez lui. Il na plus rien a voir avec mon père, autant en apparence extérieur, que intérieurement. 

Je sent qu'il lui reste très peu de temps. Tout le monde donne son avis, sur tout, sur nos choix, sur ceux qu'on devrait faire. Mais personne n'écoute nos souhait, nos besoins. Comment dire a son père qu'il est entrain de mourir ? En a t-il conscience ? Il c'est battu pendant toute cette maladie, sans jamais perdre espoir. Réalise t-il vraiment qu'il est sur le point de partir ? 
 
La mort, sujet tabou. Je m'imagine à sa place, la détresse que je pourrais ressentir. Partir sereinement, qu'elle blague. J'ai peur qu'il s'étouffe en mourant. Il y a des mois de ça, en partant à l'hôpital, il a fait une syncope. Il ne pouvait plus respirer, il nous a dis après, a quel point il avait eu peur, et cette angoisse qu'il a ressenti quand il c'est étouffer. 
 
Je vois dans ses yeux, la souffrance qu'il endure. Il ne peux quasiment plus bouger, plus parler, plus manger, ni boire. Ma mère a du reprendre le travail, je me retrouve seul avec lui, et j'ai peur. J'ai peur qu'il s'étouffe devant moi, et que je ne sache pas quoi faire. J'ai peur qu'il parte quand je suis avec lui. J'ai peur de devoir annoncer sa mort a ma mère, à mon petit frère. 

Samedi 2 août 2014 à 3:28

 En ce moment, à par relativiser bah je fais pas grand chose. Ma vie sociale est quasi inexistante, mais ça va je le vis bien. Enfin c'est limite mieux, que quand je vois des gens. Je devrais peut être bouger seule, prendre l'air. Finalement, il semble que progressivement je m'habitue à l'absence, à la solitude, et je suis bien comme ça, peut être même mieux qu'accompagner.  Pourvu que ça dure.
_______________

Le sun ska en pleins Bordeaux c'est vraiment de la merde. Heureusement qu'il y a certaine rencontre qui égaye une soirée. 

<< Page précédente | 1 | 2 | Page suivante >>

Créer un podcast